Le samouraï utilisait environ 40 armes avec une mention spéciale pour le katana, grand sabre, qu'il était le seul à pouvoir porter. Il étudiait les kobudo, les arts martiaux japonais d'avant 1868, au sein des koryu.

Il attribuait une grande importance au katana, suivant ainsi le bushidō pour lequel le katana est l'âme du samouraï. Quand un enfant avait atteint l'âge de 15 ans, il pouvait obtenir un wakizashi (petit sabre) et un nom d'adulte lors d'une cérémonie appelée genpuku (元服). Lors de cette cérémonie, il devenait samouraï. Il obtenait aussi le droit à porter un katana..

les sabres

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Le terme de "samouraï" ou "samurai" renvoie à un individu, appartenant à la classe des guerriers, au service d’un seigneur auquel il a prêté allégeance. L’avènement des samouraïs est le résultat d’une longue gestation de l’histoire japonaise (du VIIIème siècle au XVIIème siècle). Le temps des samouraïs fut d'une durée plus modeste (du début du XVIIème siècle à 1878).

Avant même la naissance de la classe des samouraïs existait celle des guerriers (bushi 武士). C’est cette dernière qui forma, avec sa prise du pouvoir, ses valeurs morales et sa culture militaire, le terreau nécessaire à la constitution de ce corps d’élite.

Les guerriers japonais ont été successivement désignés par les termes « mono no fu » jusqu’au VIIème siècle avant que ne soit utilisé le terme de « bushi » (武士) à partir du VIIIème siècle. Bien que, vers le VIIIème siècle, le terme de « bushi » regroupe l’ensemble des guerriers, ce terme évoluera par la suite (vers le XVIIème siècle) pour ne désigner que les individus appartenant à une classe sociale supérieure (excluant ainsi les samouraïs). Le terme de samouraïs désigne alors (vers le XVIIème siècle) les guerriers au service du Shôgun , d’un daimyô ou d’un chef militaire.

les katana

Avant l’avènement du katana dans les mœurs japonaises, l’arme utilisée était le chokuto. Une arme inspirée des épées chinoises du Xème siècle. Le katana ou sabre japonais, est le premier sabre typiquement japonais à voir le jour.

Le katana tel qu’on le connaît de nos jours a pris forme dans la période Muromachi de l’histoire du Japon (1392 – 1573). Mais, l’histoire du katana aurait commencé autour des années 900. Après le XVIème siècle, les katanas évoluèrent grâce aux avancées des techniques de forge, mais également en raison du besoin militaire qui se faisait pressant. Les katanas sont considérés comme des vestiges d’un temps passé par certains, mais il faut savoir que l’histoire des katanas continue à s’écrire de nos jours. En effet, il existe encore des Maîtres Forgerons japonais qui fabriquent encore des katanas.

katana

le kogatana

kogatana

Sur le côté du katana, se trouvait parfois une réplique miniature de celui-ci. C’est d’ailleurs la raison de son nom, ko signifiant petit. Il servait à tous les usages courants du bushi, pour tailler ou couper des petites choses, comme la plume d’une oie afin d’écrire son dernier poème avant le suicide rituel. On repère son existence à la présence d’un second trou dans la tsuba, le kotsuka-bitsu, qui se situe de l’autre côté de la poignée par rapport au kogai. Mais c’était surtout une petite arme, de jet ou de pique..

le tachi

tachi

Le tachi mesure, comme le katana, plus de 60cm, mais il est surtout considéré comme l’ancêtre de ce dernier. C’est le sabre qui a été utilisé le premier dans l’histoire du Japon, mais il a été remplacé par le katana et le wakisashi. Il était souvent très décoré et la garde du sabre ne ressemblait pas à celle du katana mais plutôt à celle des sabres chinois et mongols.

les armures

armures

L'armure du samouraï est l'une des images les plus facilement identifiables par le grand public. Elle ne ressemble en rien aux armures des chevaliers occidentaux, qui misaient surtout sur une défense efficace contre les coups sans se soucier de leur mobilité.

L'armure japonaise se distingue par sa composition aussi bien que par son apparence, mais aussi par la façon dont elle était utilisée, car en plus de protéger son propriétaire, elle était fabriquée de façon à le laisser libre de ses mouvements. De plus, plus qu'une pièce de métal, l'armure d'un samouraï était une œuvre d'art qui n'était fabriquée que par des maîtres et qui servait autant à effrayer ses ennemis et exprimer ses convictions ou sa personnalité qu'à se protéger.

les casques

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Effectivement,ou kabuto, laissait place à l'imagination du forgeron et de son client. Le casque était muni d'un ornement appelé meadate qui avait une fonction purement esthétique. Il pouvait être de n'importe quelle forme et chaque maedate représentait quelque chose pour celui qui le portait, que ce soit ses convictions religieuses, ses valeurs ou ses croyances.Armure munie d'un hempo Par exemple, certains samouraïs portaient des maedate en forme de croissant de lune, de guêpe, de crabe ou de dragon.

les masques

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Effectivement,ou kabuto, laissait place à l'imagination du forgeron et de son client. Le masque était aussi une pièce très importante du casque puisqu'il servait non-seulement à protéger le visage mais aussi à impressionner ses adversaires, à les surprendre pour les déconcentrer juste assez longtemps pour sortir vainqueur du duel. Là aussi, certains forgerons s'en donnaient à cœur joie pour créer une œuvre unique. Certains masques ont pour particularité d'être rouge, d'autres représentent de visages d'enfant rieurs ou de vieille femme, ce qui doit être assez surprenant à voir en combat. Il existe plusieurs modèles de masque qui se distinguent par la partie du visage qu'ils cachent. Le plus courant est le mempo, qui cache la moitié inférieure du visage, mais il existe aussi le hoate qui ne cache que le menton, le hempo qui cache le menton et les joues et le somen qui cache le visage au complet.

Les Materiaux

materiaux

L'armure pouvait être composée de plusieurs matériaux différents, comme le cuivre, l'acier, ou des alliages contenant de l'or ou de l'argent. Même le cuir était parfois utilisé, mais il était tanné de manière à ce qu'il soit aussi dur que du métal. La particularité qui la différencie le plus de ses comparables occidentales est le fait que la soie avait une très grande importance dans la composition des pièces de l'armure. En effet, le plastron, la jupe, les épaulières et le couvre-nuque du casque sont tous fait généralement de plaques de métal attachées les unes sur les autres par de la soie. Cette méthode de fabrication participe grandement à la flexibilité de l'armure japonaise. À cette particularité on peut aussi ajouter la jupe, qui est séparée en plusieurs pans pour permettre encore une fois de garder un maximum de mobilité. L'armure comporte aussi des jambières et des cuissards malgré le fait qu'ils sont en grande partie cachés par la jupe.